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Baptiste, écrivain, a connu des jours meilleurs. Son dernier roman a fait un flop, sa compagne l’a quitté pour un dentiste et, à bientôt quarante ans, il est redevenu proche de sa mère. Il passe ses journées à déprimer chez lui en culotte de survêtement molletonné… Jusqu’à ce que Madame Halberstadt, sa voisine de palier, lui demande de garder son chien quelques jours.
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Je n’avais pas du tout prévu de lire ce livre. J’essayais désespérément de me plonger dans un polar que j’avais du mal à suivre et c’est encore une fois mon libraire qui m’a conseillé ce roman. Petit livre d’à peine 150 pages, on y découvre la vie morose de Baptiste à qui la voisine demande subitement de garder son carlin. À la limite entre fiction et réalité, on pourrait s’attacher à notre rationalité mais l’auteur nous laisse subtilment naviguer avec humour et cynisme dans un univers qu’on croirait presque touché par la magie.