De nombreux mystères planent autour de Louis XVII, ce petit garçon qui avait huit ans quand il fut enfermé au temple avec sa famille, par le peuple des parisiens en colère.
À quoi pensait-il quand il voyait pleurer sa mère, la reine Marie-Antoinette ?
À quoi jouait-il, tandis que dehors on brandissait au bout d’une pique la tête de la Princesse de Lamballe ?
Pourquoi sa personnalité a-t-elle brusquement changé ? Pourquoi, au procès de sa mère, a-t-il témoigné contre elle ?
Pourquoi a-t-il un jour cessé de parler ? A-t-il été assassiné et remplacé dans sa cellule par un autre enfant ? Une seule personne connaît la vérité.
C’est Angèle, la fille de la lingère.
J’avais découvert ce livre à la fin de ma primaire et avais gardé un souvenir marquant de cette histoire. Un conte passionnant sur la chute du Roi Louis XVI et de son règne.
Nous suivons la jeune Angèle, fille d’une employée de la famille royale, dans les murs qui gardent reclus le dauphin Louis XVII et ses proches.
À la manière d’une enquête sur fond de drame psychologique, on découvre les dernières années de la royauté après la Révolution et passons d’un camp à l’autre : des révolutionnaires aux privilégiés, pour découvrir comment la monarchie aura laissé place à la République ; et ce au détriment d’une amitié sincère entre ces deux enfants.